Le projet TZCLD...
- Valérie Lacroix
- 5 déc. 2019
- 2 min de lecture
J’aimerais bien rencontrer ce Monsieur Hasard, dont on parle tant, qui est à l’initiative de plein de situations amusantes, agréablement surprenantes, mais jamais fâcheuses, puisque si j’en crois l’adage, il fait toujours bien les choses…

Je vous avais précédemment parlé de la conférence à laquelle j’avais assisté lors de la semaine de sensibilisation au handicap « Ensemble qu’Handi-tu »...
Hier soir, je suis allée faire un tour sur les réseaux sociaux, histoire de compter le nombre de mes « amis », et voir qui m’« aime » ;-)). Une demande d’invitation m’interpelle : le « Projet TZCLD » souhaite faire partie de mes relations… mais qu’est-ce que c’est donc que ce projet ? Je jette un coup d’œil à la page… rien à voir avec Blair Witch ou Voltaire, ça semble avoir un rapport avec l’insertion. Bien, j’aime l’idée, je valide !
Ce matin, revue de presse quotidienne, le site « La quotidienne RH » m’invite à consulter un article sur Le Monde (article réservé aux abonnés, ça tombe bien, je suis abonnée), daté du 1er décembre : « En Bretagne, la ville de Pipriac conjugue salariat et handicap »(1). Qui a déjà mis les pieds à Pipriac ? Moi ! Pour mon premier job d’été ! Embauchée par les Laboratoires de biologie végétale Yves Rocher, annexe « Exportation » basée à Pipriac, pour remplacer l’assistante de direction en congé.
Histoire de renouer avec mes jeunes années, j’ouvre l’article, et là, surprise ! Je lis l’accroche « L’expérimentation Territoire Zéro Chômeur Longue Durée revendique le plein emploi et l’insertion de travailleurs handicapés longtemps isolés ». Mon fameux TZCLD de Poitiers !
Pourquoi ce cheminement fait de petits cailloux qui m’ont ramenée aux sources m’a-t-il ravi ?
D’abord, parce TZCLD est un projet dont le but est de créer des entreprises dans les «quartiers», entreprises qui emploient les chômeurs de longue durée pour des missions de proximité. Ce sont les EBE, les entreprises à but d'emploi. À Mauléon, dans les Deux-Sèvres, 70 personnes ont ainsi retrouvé un travail, et Poitiers souhaite faire partie du programme (2).
J’aime l’idée : notre monde élitiste recherche à tout prix l’excellence et la perfection, laissant beaucoup de personnes sur le carreau… On en fait quoi des "autres", ceux qui n’ont pas la chance d’avoir un cerveau parfait, un corps parfait, un CV parfait, une disponibilité totale, un parcours de vie exemplaire, un logement dans un quartier sans histoires, etc. ?
Ensuite, ce passage à Pipriac a été révélateur pour moi : en BTS, on m’avait décrit l’entreprise comme une organisation merveilleuse, bien huilée, efficace, des process étudiés, validés, … , on avait juste oublié de me parler des gens..., mes collègues..., ; cette expérience a été une révélation, et m’a fait voir l’entreprise avec un prisme différent, d’où mon intérêt aujourd’hui pour les ressources (richesses?) humaines !
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